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DÉCLARATION DE L’ACPA CONCERNANT LE DISCOURS INAUGURAL ET L’ÉNONCÉ DE POLITIQUE COMMERCIAL

Le 21 janvier 2025, Ottawa (ON) – Aujourd'hui, Catherine Cobden, présidente et chef de la direction de l'Association canadienne des producteurs d'acier (ACPA), a publié la déclaration suivante après le discours inaugural du nouveau président des États-Unis et l'annonce des premières actions du président.

« L’Association canadienne des producteurs d’acier reconnaît les défis exposés dans le discours du président Trump et partage certaines des priorités clés décrites dans l’énoncé de politique commerciale des États-Unis.

« En fait, plusieurs des défis évoqués par le président ne sont pas sans rappeler ceux auxquels sont confrontés notre industrie, nos travailleurs et nos collectivités ici au Canada. Le secteur canadien de l'acier soutient que nous avons plus de chances de réussir à combattre un adversaire commercial agressif comme la Chine en adoptant une approche nord-américaine unie.

« L'exposition à la surcapacité mondiale due aux pratiques commerciales déloyales de la Chine et d'autres mauvais acteurs respecte aucune frontière. Compte tenu du degré élevé d'intégration des industries sidérurgiques américaine et canadienne (20 milliards de dollars d'échanges bilatéraux annuels), nous savons que les problèmes de surcapacité nous mettent tous en danger simultanément, y compris les travailleurs de l'acier américains et Canadiens et leurs familles.

« Au cours des derniers mois, le Canada s'est efforcé de mieux aligner ses politiques commerciales avec celles des États-Unis, notamment en mettant en œuvre une surtaxe de 25 % sur l'acier chinois, en parfaite symbiose avec les tarifs douaniers sur l'acier prévus à l'article 301 des États-Unis.

« Cet alignement doit continuer d’être la priorité des deux gouvernements, et nous sollicitons l’appui du gouvernement du Canada pour prendre d’autres mesures en ce sens. Que ce soit par le biais de l'utilisation d'outils de recours commercial, la déclaration du pays de fonte et de fusion, nous devons nous assurer qu'il n'y a pas de zone grise entre nous sur le marché nord-américain.

« Une révision de l’ACEUM, comme l’ont exprimé les États-Unis, sera un moment important pour harmoniser nos relations commerciales, une relation plus productive unie que divisée par des barrières commerciales et des tarifs douaniers.

« Nous espérons sincèrement que travailler ensemble pour relever ces défis concrets renforcera notre résilience mutuelle, garantira des chaînes d’approvisionnement sûres entre nos nations et évitera des actions commerciales entre des alliés qui sont chacun le plus grand partenaire commercial de l’autre. »